Boxe
Il est dans la nature de l’homme de vouloir montrer sa force, même s’il n’a pas à se défendre. Les Anciens aimaient tout ce qui était combat, lutte, et se délectaient de ces spectacles. La boxe, admise à la XXIIIe olympiade en 698 av. J.-C., s’appelait pugilat. Les combattants portaient des vestes, lanières de cuir enserrant les poignets et les poings et qu’on barda de lames de plomb dans les jeux du cirque. Au XVIIIe siècle, les Anglais, les premiers, réglementèrent ce sport, toléré mais non autorisé. Le jargon de la boxe s’en ressent : punch, coup de poing puissant, knock-out, etc. Les combats se déroulèrent longtemps à poings nus et duraient quelquefois plusieurs heures, jusqu’à l’abandon ou l’incapacité de combattre de l’un des partenaires.
Le premier champion fut James Flagg en 1719. En 1743, Jack Broughton, champion d’Angleterre pendant 18 ans, fonda une école de boxe et introduisit l’usage des gants. C’est en 1891 que le marquis de Queensberry, répondant à la proposition du journaliste Chamberlain, décréta la boxe « noble art », en édictant les nouvelles règles de ce sport régi par le National Sporting Club.
Les matches ont lieu suivant dix catégories de poids : mouches, coqs, plumes, super-légers, légers, mi-moyens, super-welters, moyens, mi-lourds et lourds, dont les spécifications sont différentes.¼