Automobile
Du « fardier » à vapeur de Cugnot, en 1771, à l’automobile à réacteur rapide. Blue Flame pilotée par Gabelich en 1970, de quelque 9 km/h à 1001km/h, l’étape franchie est considérable. L’homme a su très tôt utiliser un véhicule; les premiers connus sont les ancêtres des chars de guerre égyptiens, attestés chez les Sumériens par des documents datés du IIIe millénaire av J-C, et qui ne subiront pas de variation notable jusqu’à la fin de l’Empire romain. Les progrès, qui aboutiront ensuite aux carrosses et aux diligences, ne devaient se concrétiser dans l’automobile qu’avec l’adoption d’une énergie différente de la traction animale, et qui fut d’abord la vapeur. Cugnot, ce génial précurseur, ne put exploiter industriellement sa découverte : les temps n’étaient pas mûrs.
Le XIXe siècle fut témoin de certaines inventons plus pittoresques que constructives : L’Obéissante de Bollée, en 1873, était équipée d’une chaudière tubulaire à huile, d’une suspension avant libre , Jenatsy, en 1899, dépasse sur une voiture électrique, la jamais contente, la vitesse de 100km/h. Le premier brevet « véhicule automobile » est pris par Daimler en 1883, la même année que la première course automobile « Paris-versailles et retour ». Concurremment aux moteurs électriques et à vapeur, un brevet est déposé par Lenoir pour un moteur à gaz; Delamarre-Debouttevllle et Maladi construisent le premier véhicule équipé d’un moteur à pétrole, Rudolph Diesel, en 1895, construit son premier moteur, dont le brevet a été déposé l’année précédente. La production, artisanat de luxe, n’est alors que de 500 véhicules par an , elle doublera en 1900, mais ce n’est qu’après la Première Guerre mondiale que l’on pourra parler de production industrielle, celle-ci allant de pair avec l’évolution et l’amélioration des techniques rationnelles
Aux Etats-unis, Ford, en France, Citroën commencent, au début du XXe siècle, l’exploitation accélérée de l’automobile, et en abaissent le prix par une fabrication en série, ils améliorent le confort.