Académie des sciences
Dès le début du XVIIe siècle, un certain nombre de savants prirent l’habitude de correspondre régulièrement et de se rencontrer à Paris, chez un prêtre du couvent des Minimes, le Père Mersenne, Descartes, Gassendi, Pascal et Roberval comptèrent notamment parmi les membres de cette société où l’on échangeait des problèmes de mathématiques et discutait d’expériences et de découvertes dans une atmosphère fervente qui se voulait dégagée de toute scolastique.
C’est Colbert, en 1666, qui fit de ce groupe l’Academie royale des sciences, que Louis XIV, trente ans plus tard, installa au Louvre avec un statut officiel et des règlements ; le secrétaire perpétuel était alors Fontenelle. Les sciences représentées étaient la géométrie, l’astronomie, la mécanique, l’anatomie, la chimie et la botanique. Par la suite, ces statuts se sont peu à peu modifiés en fonction de l’évolution de l’histoire et de la politique. En 1795, l’Académie des sciences était réunie à l’Académie française, formant ainsi l’institut national des sciences et des arts, qui fut installé en 1805 dans l’ancien collège des Quatre-Nations, quai Conti, par l’Empereur.