Colombophilie

Noé, en lâchant de son arche une colombe, fut sans doute le premier colombophile. Les Athéniens, au IVe siècle av. J.-C., utilisaient déjà des pigeons pour transmettre des nouvelles, et ceux-ci, au Moyen Age, permirent maintes fois de communiquer avec des villes assiégées. Au cours de la Seconde Guerre mondiale  on eut encore recours à leurs services : aussi les Allemands interdirent-ils, sous peine de mort, la détention de pigeons dans les territoires qu’ils occupaient.
Née en Belgique il y a plus d’un siècle, la colombophilie de compétition s’est répandue dans les pays voisins, et la Fédération internationale de colombophilie groupe plusieurs dizaines de pays membres.
La vitesse d’un pigeon est fonction de l’orientation du vent qui facilite ou entrave le vol ; cette vitesse varie entre 60 et 120 km/h. Un pigeon voyageur est toujours bagué afin de permettre son identification. La colombophilie emploie des pigeons de roche, rapides, résistants et dont on exploite les caractéristiques : fidélité à leur nid, excellent sens de l’orientation, vue perçante et bonne mémoire.

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