Nocturne

Au XVIIIe siècle, on commence à organiser des concerts nocturnes en plein air, qui prennent le nom de sérénades (musiques du soir). Composées pour instruments à vent puis à cordes, les Suvres furent ensuite exécutées dans les salons. Avec l’apparition du romantisme, la nuit ouvre la porte du rêve, de la méditation. Conseillère du monde intérieur, elle inspire Field, compositeur irlandais, initiateur du nocturne, forme musicale apparemment libre et proche du lied. Dans ses dix-neuf Nocturnes, Chopin a sans doute exprimé le meilleur de lui-même, ainsi que Fauré, qui en composa treize. Debussy, à travers ses trois Nocturnes, chercha plutôt l’image d’un rêve.

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